Les Actes des Apôtres

Les Actes des Apôtres

Commentaire de Jean Calvin sur les Actes des Apôtres.

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A propos du livre

Ainsi que l’écrit lui-même le réformateur français afin de souligner l’importance du livre des Actes, pour savoir quel a été le commencement de l’Église chrétienne, comment les Apôtres se sont mis à prêcher l’Évangile, quel profit et progrès ils ont obtenu, mais aussi quels combats il leur a fallu soutenir, comment ils ont allègrement et courageusement poursuivi leur train parmi tant d’obstacles, comment sous l’ignominie de la croix ils ont magnifiquement triomphé de toute l’audace et de l’orgueil du monde, comment Dieu les a assistés par de magnifiques moyens, nous devons accorder une attention singulière à ce livre-ci, sans lequel la connaissance de ces choses si grandes serait ou totalement ensevelie et perdue, ou fort embrouillée et obscure, ou douteuse et incertaine.

Détails
Auteur:
Genre: Commentaire
Mot clé: Seizième siècle
Editeur : Kerygma
Date de publication : 2005
Format : 14,5 x 21
Longueur : 656 pages
ISBN: 9782905464781
Prix catalogue: 12,00 €
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A propos de l'auteur
Jean Calvin

Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon en Picardie. Après des études de droit, qui vont durablement marquer sa pensée, il se tourne vers la théologie et les lettres. Il fréquente les milieux humanistes et les cercles de théologiens où se discutent les idées nouvelles. Il se convertit au idées de la Réforme dans les années 1530. En 1534, il rompt définitivement avec l’Église catholique en résignant ses bénéfices ecclésiastiques. Du fait des persécutions à l’égard des Protestants, il quitte la France et se réfugie à Bâle. Il y poursuit son travail théologique.

Calvin aurait pu continuer sa brillante carrière d’intellectuel sans un hasard providentiel. Il veut se rendre à Strasbourg. La route directe est fermée à cause des guerres. Il doit passer par Genève. Or, Genève vient d’adopter la Réforme, et le réformateur Guillaume Farel le presse de l’aider dans la tâche de structurer la Réforme dans la ville. Calvin reste à Genève. Il tente de mettre en pratique ses idées, mais la tâche est rude. Calvin et Farel s’opposent au gouvernement de la ville sur la question de l’autorité respective de l’Église et de l’État. Ils n’ont pas le dernier mot et sont expulsés par les autorités de la ville en 1538.

À l’appel de Martin Bucer, Calvin s’établit à Strasbourg. Il y séjourne de septembre 1538 à septembre 1541. Il prend en charge la paroisse des réfugiés huguenots, et donne des cours de Nouveau Testament au Gymnase. En août 1540, il épouse la belle Idelette de Bure, veuve de l’anabaptiste Jean Stordeur. Calvin écrit de cette période strasbourgeoise qu’elle a été la plus heureuse de sa vie. Il n’a pas une bonne santé, mais il est d’une activité débordante. Après avoir rédigé, en 1536, la première version de son Institution de la religion chrétienne, Calvin la ré-écrit et sa première traduction française paraît à Strasbourg en 1541. Dès 1540, les Genevois, qui avaient chassé Calvin en 1538, le rappellent, par deux fois. Calvin ne reviendra qu’en septembre 1541, pensant ne rester que six mois. Il y reste vingt-trois ans, jusqu’à la fin de sa vie. Il meurt le 27 mai 1564 à l’âge de cinquante-cinq ans.