Traité des scandales

Traité des scandales

Les scandales, selon Calvin, sont tous les obstacles qui retiennent et éloignent les hommes de l’Évangile et leur ferment la porte du salut. En ce sens, la croix est un scandale pour ceux qui demandent des miracles et la Bible elle-même appelle Jésus, pierre d’achoppement et rocher de scandale (1 Pierre 2.7).

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A propos du livre

Jean Calvin est universellement reconnu comme un des plus grands écrivains chrétiens de langue française et pourtant, rares sont ceux qui le lisent. Pourquoi ?

Tout simplement parce que la langue du XVIe siècle n’est pas intelligible sans efforts aux chrétiens d’aujourd’hui. Quel dommage de laisser reposer inutilement un tel trésor. Pourquoi ne pas transcrire certains textes édifiants dans un français compréhensible, sans pour autant trahir la pensée et la langue de Calvin ?

C’est ce qu’a tenté Jean-Claude Nicolet, en rendant accessible au grand public un petit bijou spirituel du grand réformateur. Le traité des scandales est un texte peu connu, mais combien actuel dans un monde où le succès et la réussite servent de critères de vérité jusque dans les milieux évangéliques traditionnels.

Les scandales, selon Calvin, sont tous les obstacles qui retiennent et éloignent les hommes de l’Évangile et leur ferment la porte du salut. En ce sens, la croix est un scandale pour ceux qui demandent des miracles et la Bible elle-même appelle Jésus, pierre d’achoppement et rocher de scandale (1 Pierre 2.7).

Détails
Auteur: Jean Calvin
Genre: Vie Chrétienne
Mot clé: Seizième siècle
Editeur : Péniel
Date de publication : 1997
Format : 13 x 20,5
Longueur : 174 pages
ISBN: 9782940062058
Prix catalogue: 11,50 €
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Jean Calvin

Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon en Picardie. Après des études de droit, qui vont durablement marquer sa pensée, il se tourne vers la théologie et les lettres. Il fréquente les milieux humanistes et les cercles de théologiens où se discutent les idées nouvelles. Il se convertit au idées de la Réforme dans les années 1530. En 1534, il rompt définitivement avec l’Église catholique en résignant ses bénéfices ecclésiastiques. Du fait des persécutions à l’égard des Protestants, il quitte la France et se réfugie à Bâle. Il y poursuit son travail théologique.

Calvin aurait pu continuer sa brillante carrière d’intellectuel sans un hasard providentiel. Il veut se rendre à Strasbourg. La route directe est fermée à cause des guerres. Il doit passer par Genève. Or, Genève vient d’adopter la Réforme, et le réformateur Guillaume Farel le presse de l’aider dans la tâche de structurer la Réforme dans la ville. Calvin reste à Genève. Il tente de mettre en pratique ses idées, mais la tâche est rude. Calvin et Farel s’opposent au gouvernement de la ville sur la question de l’autorité respective de l’Église et de l’État. Ils n’ont pas le dernier mot et sont expulsés par les autorités de la ville en 1538.

À l’appel de Martin Bucer, Calvin s’établit à Strasbourg. Il y séjourne de septembre 1538 à septembre 1541. Il prend en charge la paroisse des réfugiés huguenots, et donne des cours de Nouveau Testament au Gymnase. En août 1540, il épouse la belle Idelette de Bure, veuve de l’anabaptiste Jean Stordeur. Calvin écrit de cette période strasbourgeoise qu’elle a été la plus heureuse de sa vie. Il n’a pas une bonne santé, mais il est d’une activité débordante. Après avoir rédigé, en 1536, la première version de son Institution de la religion chrétienne, Calvin la ré-écrit et sa première traduction française paraît à Strasbourg en 1541. Dès 1540, les Genevois, qui avaient chassé Calvin en 1538, le rappellent, par deux fois. Calvin ne reviendra qu’en septembre 1541, pensant ne rester que six mois. Il y reste vingt-trois ans, jusqu’à la fin de sa vie. Il meurt le 27 mai 1564 à l’âge de cinquante-cinq ans.